Yann Meyer nous emmène au département d’art tribal du musée Dobrée de Nantes.
L’établissement, qui a rouvert ses portes en mai 2024 après 13 ans de fermeture, dont 25 mois de travaux et une extension, a sorti des réserves des objets d’Afrique, d’Asie et d’Océanie.
Quelque 2500 objets d’Asie, d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie sont conservés au musée Dobrée, une goutte d’eau au sein des 130.000 biens culturels recensés dans les inventaires de l’institution. Cet ensemble a pour l’essentiel été amassé par l’armateur Thomas Dobrée (1781-1828), et son fils est à l’origine du musée actuel. La famille a fait fortune dans la traite, Nantes étant une plaque tournante du commerce triangulaire.
Conservés depuis toujours au fond d’obscures réserves, des objets de la collection extra-européenne de ce musée retrouve enfin la lumière du jour.
Ces pièces exotiques partagent aujourd’hui le second étage du palais Dobrée rénové avec les collections méditerranéennes, momies égyptiennes et céramiques athéniennes, peintures chinoises et mobilier Qing.

Le masque serpent Baga, haut de 2,24 mètres, guette en silence, enveloppé d’un halo de lumière dans une alcôve.

La collection comporte pendentif tiki et massue wahaika de Nouvelle-Zélande. Un petit nombre d’objets et statues africains, pas de grande qualité, dont le masque serpent Baga cité plus haut.

Enfin une belle collection précolombienne :

Photos de l’auteur.
