Dans le cadre de ce projet appelé zeugma, l’idée est de jouer avec la logique d’assemblage et de juxtaposition suggérée par la figure de style dite zeugma. Romain Bernini, artiste invité, a été chargé d’établir des connexions inédites entre l’Abbaye royale et le musée d’Art moderne de Fontevraud.

Dans les deux lieux, l’artiste a perçu un rapport au sacré, une haute spiritualité, une humanité en quête de son lien à l’intangible. Dans des palettes résolument contemporaines, qui semblent témoigner de temps troublés, des personnages énigmatiques portent des masques, des costumes, des armes ou des objets évoquant des créations des arts premiers.


Né en 1979, Romain Bernini vit et travaille à Paris. Il crée une œuvre picturale nourrie de réflexions sur la couleur, l’espace, les rites, la culture populaire, les arts extra-occidentaux.
Qu’il s’agisse de paysages luxuriants et énigmatiques, de chamanes contemporains masqués ou grimés, d’animaux exotiques ou encore de zones étranges et indéterminées, les œuvres de Romain Bernini donnent à voir une marge du monde, la possibilité d’une extase ou d’un balancement entre le réel et l’utopie.
Romain Bernini est représenté par les galeries Suzanne Tarasiève (Paris) et HdM (Londres et Pékin). Pensionnaire à la Villa Médicis à Rome en 2010–2011, il a participé à de nombreuses expositions en France et à l’étranger.
Ses œuvres sont dans de nombreuses collections publiques telles que le Centre Pompidou Musée national d’Art moderne-, le Centre national des arts plastiques, le MACVAL , le Frac Ile-de-France ou encore le Frac des Pays de la Loire.
Jusqu’au 5 octobre 2025, au Musée d’art moderne et à l’Abbaye de Fontevraud.
Sources textes et images : Abbaye de Fontevraud, Galerie Tarasiève (Paris). Affiche de l’exposition, Sans titre, 2014, et It’s real, 2013
