Retour d’atelier : Jean-François et Françoise LE GRAND

Une petite dizaine de membres de DDM ont pu se rendre à Palaiseau, le 14 octobre dernier, chez Jean-François et Françoise LE GRAND, pour un atelier sur les masques Fang, et plus généralement sur l’influence de ceux-ci sur les masques des autres ethnies du Gabon. La conversation a naturellement dérivé vers la statuaire… Le sujet d’un autre atelier ?

L’occasion de voir de belles pièces pour la plupart anciennes, d’échanger sur l’Afrique, ses marchands d’art, l’odeur de fumée des objets africains, le vieillissement et la régénération du kaolin, la boulimie des collectionneurs… et bien d’autres sujets dans une atmosphère très amicale.

Merci Jean-François et Françoise !

Denis Bruckmann

2 commentaires

  1. Bonjour,

    Voici mon commentaire – que je n’arrive toujours pas à faire passer sue la page dite ”commentaire” !

    Bien cordialement,

    MFC.

    Gallargues, le 20 octobre 2025,

    Bonjour,

    A propos de masques Fang, que dire de celui qui s’est vendu à Montpellier il y a 3 ans ? Il appartenait à un ”gouverneur des colonies” qui était tout sauf connaisseur ou collectionneur. Sur la photo produite dans le catalogue de la vente, on voit le gouverneur tout seul assis dans son gigantesque bureau. Pas le moindre objet, ni décoration d’influence africaine, ni rien du tout.

    Si, par un esprit de bonne intelligence avec les ”forces de colonisation”, les autorités locales ont pu proposer un tel masque au gouverneur, il s’agirait à n’en pas douter d’une reproduction d’un masque existant, mais qui n’aurait donc jamais été utilisé.

    Ce qui fait que ledit masque serait certes ancien (début 20ème siècle) mais inauthentique car il n’aurait jamais été utilisé (ni servi, ni dansé). J’ai pas moi-même vérifié sur place que l’intérieur du masque montrait bien son caractère ”tout neuf” : aucune marque de transpiration, ni d’usure sur les bords du masque, ni aucun accident que l’on trouve pratiquement toujours sur les masques qui dansent.

    Nous avons donc affaire à une authentique copie !

    Maurice Fred Calatchi.

    >

    J’aime

Laisser un commentaire